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Vous et votre tendre moitié vous mariez prochainement et vous avez envie de connaître les traditions et les coutumes du mariage québécois?
À l’époque de nos grands-parents, les noces étaient très protocolaires. Ils n’avaient pas la latitude que nous avons aujourd’hui et qui laisse la porte grande ouverte à la créativité. Après tout, c’est VOTRE journée. Et elle se doit de vous ressembler.
Il n’en demeure pas moins que nous avons conservé plusieurs pratiques par habitude, ne serait-ce que la cérémonie à l’église.
Regardons ensemble 8 rituels bien ancrés que vous souhaiterez peut-être conserver (ou non!) le jour de vos noces afin de créer une célébration unique et mémorable.
Dans la tradition, les fiançailles représentent un gage, l’exclusivité du couple, une promesse de mariage. À l’origine, c’est l’homme qui offrait une bague à sa promise. Or, désormais, il n’est pas rare que ce cadeau soit réciproqué par la future mariée.
Le bijou se porte à l’annulaire gauche et souvent, la bague de mariage complète celui-ci. Bien qu’il arrive encore aujourd’hui qu’un homme demande la bénédiction au père de la future mariée, cette pratique tend à se raréfier.
Vous souhaitez vous fiancer? Pensez tout de suite à la date du mariage, puisque selon la coutume, elle doit être annoncée lorsque vous officialisez ce premier engagement.
En Égypte ancienne, on attribuait la symbolique de l’annulaire gauche à l’alliance nuptiale parce qu’ils croyaient qu’une veine du cœur y était rattachée.
Vous connaissez ce rituel, c’est sans équivoque. Une soirée exclusive entre femmes et exclusive entre hommes. Un rite de passage entre la vie de célibataire à celle d’un couple qui fonde sa propre famille.
Ces soirées donnent lieu à de nombreux excès, mais principalement, il s’agissait vraiment de témoigner son amitié et son soutien aux futurs époux.
Vous l’avez sans doute deviné, ne pas voir la mariée (la robe surtout) le jour de la célébration prend racine dans les nombreuses superstitions associées au mariage. Cela porterait malheur au bonheur du couple.
Ceci dit, cette tradition était également de mise lors des mariages arrangés de l’époque, bien avant nos grands-parents. Les futurs époux ne se rencontraient alors que devant l’autel au moment d’échanger leurs vœux.
L’influence de la religion dans les mariages québécois est indéniable. Autrefois, la cérémonie se déroulait traditionnellement à l’église par obligation religieuse. Il était nécessaire de s’unir aux yeux de Dieu et de respecter les vœux sacrés du mariage.
Aujourd’hui, l’église représente un choix, soit pour respecter vos croyances, par conviction spirituelle ou pour son architecture majestueuse et son ambiance mystique.
Toutefois, sachez que vous devez effectuer certaines démarches et respecter quelques conditions afin d’avoir la possibilité de célébrer votre journée sous le symbole de la religion catholique.
Il est vrai que de nos jours, les mariages religieux sont moins courants, notamment parce que nous disposons d’autres choix. Par exemple la mairie, qui est plus discret et l’option d’un célébrant qui vous offre la possibilité de vous marier à l’endroit de votre choix.
Ceci dit, si votre décision penche pour l’église, elle doit être réservée pour l’occasion au même titre qu’une salle ou un restaurant. Donc, prenez-vous d’avance!
Le bouquet de fleurs de la mariée est l’une des traditions qui traversent le temps. De même que celle à la boutonnière du futur époux, et même le rôle de la petite bouquetière qui suit derrière la mariée.
La signification d’origine du bouquet, des décorations florales qui ornent l’église et la salle et des pétales épars avant l’arrivée de la mariée, se voulaient un gage de fécondité.
Par ailleurs, si vous souhaitez maintenir la plus pure des traditions, il faut savoir que c’est le marié qui doit offrir le bouquet à la future épouse en guise d’inaltérable fidélité.
Quant au lancer des confettis ou des grains de riz en direction du nouveau couple marié à la sortie de l’église, il poursuit le rituel de fertilité, tout comme le gâteau de noces.
Cette croyance dictant que la mariée doit porter, le jour de son mariage, quelque chose de vieux, de neuf, d’emprunté et de bleu ne provient pas des us et coutumes du Québec. En réalité, elle prend son origine d’une comptine anglaise.
Il s’agit d’une combinaison d’objets porte-bonheur pour le couple. Vous avez tendance à la superstition? Pourquoi ne pas essayer, c’est très simple!
On assiste encore à la danse de la mariée. Vous savez, celle qui débute entre le père et la mariée à la suite de la première danse entre les époux. Celui-ci attache un billet (de l’argent) à la robe de sa fille et laisse sa place au suivant. Les autres hommes souhaitant offrir un montant font la queue et le tout dure le temps de 2 ou 3 chansons.
En fait, on voit désormais le même phénomène pour le marié, question de faire danser ces mesdames et de ne pas laisser l’époux en reste.
Cependant, à l’origine de cette coutume, il n’y avait pas d’argent en jeu. L’objectif était réellement symbolique et visait à sceller l’alliance entre les familles respectives des époux.
On « ouvrait le bal » avec la mariée et son père, qui confiait ensuite la jeune femme à son époux, désormais responsable de sa sécurité et de son bonheur. Le père se tournait ensuite vers la belle-mère de sa fille et l’invitait à danser, de même que le beau-père invitait sa femme sur la piste de danse.
Ce n’est qu’à la suite de la complétion de ce rituel que les autres convives pouvaient se joindre à eux et entamer les festivités de la soirée.
La jarretière aurait été un symbole de fidélité et de chance, mais aussi un gage de pureté chez la femme. La retirer signifiait que le mari déflorait son épouse.
On pourrait croire que le fait de la retirer avec les dents durant la soirée de célébration du mariage ne soit apparu qu’au dernier siècle, mais ce n’est pas le cas. Le fameux jeu de la jarretière remonte à l’époque d’Edouard III, roi d’Angleterre du XIVe siècle.
Il s’agissait de mettre à l’enchère la jarretière. Si un homme remportait l’enchère, il la retirait avec ses dents et repartait avec le morceau de lingerie. Si une femme gagnait, les jupons de la future mariée demeuraient baissés et elle conservait cet objet de convoitise.
Avant de devenir un objet de nature plus intime, la jarretière était pratico-pratique. Remontant au Moyen Âge, elle a même été au service de ces messieurs pour tenir leurs bas.
Nous avons abordé ici 8 traditions et rituels qui sont encore bien présents dans de nombreux mariages québécois. Toutefois, nous en avons d’autres en réserve. Si vous souhaitez plus d’exemples, faites-le-nous savoir. Nous dénicherons d’autres petites merveilles.
En attendant, vous pourriez utiliser cette information pour créer un jeu-questionnaire lors de votre repas de mariage afin de distraire les convives avec de petits prix pour les bonnes réponses.
Bonne préparation de mariage!