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Le team building, vous connaissez? De plus en plus en vogue grâce à son efficacité face aux aléas du marché du travail. Cette méthode, loin d’être lourdement didactique, joue plutôt sur le plaisir de l’équipe d’être ensemble. Vous pouvez y proposer des ateliers, des conférences, entrainement physique, pour régler diverses problématiques au sein d’une entreprise.
Voici, à cet effet, la vision de trois experts du team building.
Tout d’abord, qu’est-ce que le team building? Le team building ou renforcement d’équipe est une méthode apparue au début des années 1980 dans la sphère de travail américaine. L’objectif? Resserrer les liens entre les membres d’une équipe, renforcer la cohésion et créer un environnement positif au travail. Par le biais des activités de jeux, de management, de formations expérientielles, d’activités sportives, culturelles, artistiques ou créatives, de nombreuses valeurs peuvent ressurgir. Le team building favorise donc la gestion du stress, la cohésion et l’esprit d’équipe.
Les situations exigeant généralement la tenue d’un team building sont:
On parle d’optimisation de l’intelligence collective.
Depuis 1992, Guy Bourgeois électrise les foules, plus particulièrement dans les milieux de travail. Près de trois décennies de conférences au rythme moyen de 150 par années, voilà son parcours. Le team building, pour ce conférencier chevronné, sert à «sortir de l’environnement de travail les employés dans le but de créer ou de recréer un climat de complicité». On participe à une conférence, un atelier, des activités, pour nouer des liens motivants, sans conflits de personnalités ou de pouvoir, par l’aspect ludique du jeu.
Ses conférences ont toujours un pouvoir rassembleur. Il motive les acteurs d’une entreprise ou d’une association «à se mobiliser pour un objectif commun, comme lors de la présentation d’une nouvelle politique d’entreprise.» De façon interactive, il implique l’ensemble de l’équipe, du dernier en liste d’ancienneté au plus haut cadre.
Parmi ses stratégies, M. Bourgeois offre une panoplie de «jeux» dans le but de rendre concrets les projets et les liens entre les employés. Par exemple, chaque participant placé en cercle tient un bout de laine coloré tiré d’une balle afin de créer une toile immense. On y dépose des feuilles contenant des buts et des projets d’entreprise. Ce projet commun devient visible et s’intègre mieux par l’action individuelle. On compte également sur le jeu des «pailles», l’objectif a priori étant de créer un pont sur lequel une balle doit rouler le plus loin possible. Mais l’objectif sous-jacent est de faire travailler en équipe des personnes qui se connaissent peu, n’ont pas l’habitude de travailler ensemble, et ainsi d’apprendre à se connaître. L’idée étant toujours de générer des liens d’équipe, et ce, dans tous les départements de l’entreprise, indépendamment de la hiérarchie.
«Ça fonctionne vraiment! Il y a quatre ans, j’ai fait un atelier avec une équipe de Vidéotron et ces gens en parlent encore! Ç’a un effet soudeur. D’ailleurs, c’est le but, le team building, c’est bâtir une équipe!», selon l’énergique conférencier. D’ailleurs, il spécifie, que ce modèle avait la cote auprès des astronautes de la NASA dans les années 1960. En effet, difficile d’aller bouder dans son coin en pleine mission. Avant d’être repris par l’armée, puis les entreprises américaines, d’où son nominatif dès 1980, le Canada ayant adopté le concept au début du siècle.
Pour Guy Bourgeois, le team building aide, entre autres, à résoudre :
«Le team building oblige les participants à communiquer, à prendre conscience des autres dans l’équipe de l’entreprise, et surtout de l’importance de l’équipe dans son ensemble», conclut-il.
Louis-Daniel Joly, fondateur de Baratanga, préfère «valorisation d’équipe» plutôt que team building, l’équipe existant déjà. Le but consiste donc à rappeler aux équipiers les liens qui les unissent, de valoriser chaque individu qui contribue à l’essor de l’entreprise.
Depuis 2008, Louis-Daniel Joly et son équipe visent, en plus des animations musicales diverses, à répondre aux besoins corporatifs via des ateliers de percussions, toujours dans un cadre sécuritaire, non compétitif et surtout ludique. Les activités aux programmes sont variées et s’adaptent à la demande. Par exemple, dans une entreprise d’une cinquantaine d’employés ne comptant que deux vendeurs sur la route, l’équipe s’amusera aux percussions de concert jusqu’au signal où seuls les deux vendeurs joueront. Résultat : une prise de conscience collective de l’apport de ces employés.
M. Joly ajoute : «Autre exemple d’un atelier fait avec une équipe de Desjardins. Une centaine de salariés jouaient en chœur, et pour mettre en valeur une dame qui comptait 35 ans d’ancienneté, elle a donné les dernières sonorités seule.» Ces «concerts» n’exigent aucune formation musicale. Exit la performance puisque le tout est axé sur l’implication de chacun, allant du «PDG avec un gros tambour au plus jeune et son petit triangle, tout ce beau monde se tassant au signal vers la gauche, changeant d’instrument, et s’étonnant, comme le PDG, d’aimer jouer du triangle!» Encore ici, exit la hiérarchie.
Pour Baratanga, les instruments de musique servent de métaphores, de plate-forme d’expression afin d’une prise de conscience tant collective qu’individuelle, puisque chaque participant délaisse son «masque professionnel» pour démontrer sa propre identité. Pas de compétition, pas d’affrontement. Dans la liste de problématiques les plus fréquentes, on cite :
«Les facteurs d’insatisfaction au travail ne sont pas nécessairement liés au salaire, mais beaucoup plus à la reconnaissance », de conclure l’artiste fondateur.
En ce qui a trait au team building, Justine Venne-Beaulieu, propriétaire franchisée de CPA Joliette, parlerait plutôt «d’entraînement en entreprise que de team building. Puisque c’est de l’entraînement que nous offrons et que c’est de cette façon que nous jouons sur le renforcement d’équipe.» Pour elle, l’entraînement en entreprise signifie une superbe opportunité pour une entreprise de resserrer les liens entre leurs employés, mais également envers les employeurs. «C’est une chance qu’ils ont de se côtoyer dans une atmosphère différente de leur lieu de travail, où chacun en apprend davantage sur leurs collègues», spécifie Mme Venne-Beaulieu. De plus, l’entrainement de groupe en entreprise est un investissement gagnant tant pour l’employé que pour l’employeur. Car un employé heureux et prospère égale une entreprise en santé.
Les demandes et problématiques les plus fréquemment soulevées? «Lorsque les entreprises nous demandent de venir entraîner leurs employés, c’est souvent afin de leur donner l’opportunité d’intégrer les saines habitudes de vie dans leur routine. Sachant que chez les travailleurs au Canada, 68% sont inactifs, 61% présentent un excès de poids et 32% vivent un stress modéré ou élevé au travail, l’intégration des saines habitudes de vie peut être un réel pôle dans la productivité d’une entreprise. En plus d’avoir la réputation d’un employeur socialement responsable, cet investissement crée un facteur d’attraction et de rétention chez les employés.»
Les entreprises sollicitent le CPA Joliette afin de les aider par l’entrainement pour l’augmentation du :
Et les problématiques les plus fréquentes?
« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. En effet, historiquement, c’est toujours de cette façon que cela s’est produit » – Margaret Mead, anthropologue.
Le concept du team building est né des résultats inattendus d’une expérience psychosociale. En effet, Elton Mayo, professeur à la Harvard Business School, a pris l’initiative de mener une étude auprès des employés de la Western Electric Company à Hawthorne, entre 1927 et 1932. Le contexte et l’origine de cette étude sont le constat déshumanisant et contre-productif des méthodes industrielles de l’époque.
A priori, le but était d’étudier le lien entre les conditions de travail, comme l’intensité de l’éclairage, et la productivité des salariés, salariés conscients d’être observés et étudiés. Résultats? Les employés, motivés par l’intérêt accordé lors de l’étude, s’investissaient davantage dans leur travail. L’attention portée à leur égard, les considérations, la qualité des relations interpersonnelles entre autres, constitueraient d’excellents facteurs d’augmentation de la productivité, une baisse de l’absentéisme et une plus grande satisfaction au travail. Ainsi, de façon fortuite, l’étude de Mayo a mis en relief l’importance primordiale des efforts entrepris par les leaders en vue de motiver leurs équipes, par le biais de la création d’expériences partagées qui ont un réel effet sur la productivité et la performance des collaborateurs.
Bref, valoriser la collaboration, le soutien mutuel, le désir de gagner et d’atteindre un objectif commun sont autant de préoccupations managériales qui vont permettre un engagement authentique de chaque membre de l’équipe…de même qu’un excellent moyen de prévention des risques psychosociaux.